Conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée en 2018, le gouvernement congolais veut obtenir le retrait rapide de la mission onusienne en République Démocratique du Congo (Monusco).
Le vice-premier ministre, ministre chargé des Affaires étrangères, Christophe Lutundula met la pression sur le président du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour obtenir ce retrait.
Pour ce faire, il lui a demandé, à travers une correspondance, d’accélérer ce processus de retrait.
En effet, les autorités congolaises disent avoir constaté que la Monusco n’a pas rempli fidèlement ses missions, celles d’assurer la protection des civils et de stabiliser les régions en proie à l’insécurité afin d’y rétablir la paix, surtout dans la partie Est du pays.
Dans sa correspondance, Christophe Lutundula justifie aussi cette pression suite à l’incapacité reconnue par la haute hiérarchie politico-administrative des Nations-Unies elle-même d’affronter le M23 et l’armée du Rwanda qui a agressé la RDC ni de maîtriser les groupes armés qui écument les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Depuis près de 25 ans que les deux missions de l’ONU (MONUC et MONUSCO) sont en RDC, aucun changement n’a été apporté sur le plan sécuritaire, regrette Christophe Lutundula qui affirme “qu’il est illusoire et contre productif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci”.
