Ali Bongo a été libéré de l’assignation à résidence par la junte militaire, huit jours après avoir été destitué en tant que président.
Les nouveaux dirigeants militaires ont déclaré que Bongo est libre de quitter le pays pour un traitement médical.
Bongo a été renversé le matin où il a été annoncé qu’il avait été réélu pour un troisième mandat.
Le lundi 4 septembre, Brice Nguema, un général de l’armée, qui est le cousin de Bongo et a servi comme garde du corps du défunt père de Bongo, a prêté serment en tant que président par intérim.
Nguema a également dirigé la garde républicaine du pays, une unité militaire d’élite.
La déclaration annonçant la libération de Bongo de l’assignation à résidence a été signée par Nguema.
« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de se déplacer », a déclaré Ulrich Manfoumbi, le porte-parole militaire, dans le communiqué lu à la télévision nationale mercredi soir, le 6 septembre.
« Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger pour des examens médicaux
Bongo est devenu président lorsque Omar, son père, est décédé après avoir statué de 1967 à 2009.
